Nouvel article pour exposer les propositions des écologistes pour les élections régionales des 20 et 27 juin. Nous serons également présents physiquement sur le marché Bio le vendredi après-midi, et le marché dimanche matin. Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur http://idfecologie.fr/.
Le logement d’abord !
Selon la Fondation Abbé Pierre, parmi les 4 millions de personnes mal logées que compte notre pays, 1,2 millions vivent dans la région la plus riche de France, l’Île-de-France. Les loyers ne sont pas suffisamment encadrés et les familles subissent les effets d’une bulle spéculative : le prix moyen de location dans le parc privé est supérieur de 26% à la moyenne nationale. Par conséquent, les demandes en logement social et très social sont très nombreuses et excèdent l’offre disponible.
La majorité sortante a sa responsabilité dans la crise du logement en Île-de-France. La Région de Pécresse a réduit les aides apportées à la construction de logements sociaux, les faisant passer de 87 à 37 millions d’euros entre 2015 et 2020. De plus, sous ce mandat, les communes refusant de construire le nombre légal de logements sociaux ont continué d’être subventionnées par la Région.
La crise de la Covid a révélé la fragilité de certains ménages. Il convient donc d’anticiper les expulsions, déjà fréquentes et nombreuses, en prenant en compte les demandes en logement social des Francilien·nes.
Les écologistes à la tête la Région agrandiront le parc de logements sociaux et très sociaux pour s’adapter à la demande en Île-de-France et ainsi pallier à la pression foncière et le sans-abrisme.
La Région doit être garante des objectifs de livraison de logements sociaux établis par le SDRIF et au moins 100 millions d’euros par an du budget régional doivent être consacrés à l’augmentation de l’offre de logements sociaux et très sociaux.
Le dispositif “un logement d’abord” permettra de loger les Francilien·nes de façon durable, avec un bail et une clef. Ce dispositif, porté par les collectivités locales et soutenu par des associations, dépasse la gestion paternaliste de la misère et offre à chacun·e les moyens de son autonomie, tout en rationalisant la dépense publique.
A contrario, les dispositifs d’hébergement et de mise à l’abri doivent rester ponctuels, et n’intervenir qu’en cas d’extrême nécessité pour éviter leur saturation croissante. En l’état, ces services n’ont pas la capacité suffisante pour répondre à la demande. La rareté est entretenue et chaque année, en novembre, de nouvelles places sont ouvertes en urgence, souvent dans des conditions d’accueil déplorables.
La Région entretiendra, à travers les organismes qui lui sont liés, un parc spécifiquement lié à la sauvegarde des personnes victimes de violences, dont la gestion sera concertée avec les services d’État et les associations compétentes. Ces centres excluront l’auteur de violences intrafamiliales de son foyer et offriront un accueilleront aux jeunes mis à la porte par leur famille et aux jeunes mères.Un autre enjeu est celui du logement des jeunes et des personnes en formation. La Région rénovera et ouvrira des places en internat, foyer de jeunes travailleurs, résidences étudiantes et mettra des logements à disposition pour les personnes en formation professionnelle.
L’isolation des logements pour le climat et l’emploi
La principale contribution directe de l’Île-de-France aux émissions de gaz à effet de serre est son bâti (50% des émissions régionales). On compte 2,1 millions de passoires énergétiques dans notre région.
Julien Bayou, Kader Chibane et Sorayah Mechtouh sont allés à la rencontre d’habitantes et habitants du quartier de la Maladrerie à Aubervilliers.
Plus de 700 euros par mois de facture d’électricité, tout en vivant en polaires pour ne pas avoir froid, sans compter les maladies respiratoires et otites à répétition pour les enfants, voici le quotidien des habitant·es de ces logements.
La région Île-de-France peut prendre en charge les projets de rénovation des acteurs publics et privés avec Île-de-France Energies qui agira comme tiers financeur.
La Région organisera un service public régional de la sobriété énergétique mutualisant les compétences de techniciens, de designers, de pédagogues et de communicants pour agir à tous les niveaux et engager une diminution des usages énergétiques.
Pour 4 logements rénovés, un emploi local non délocalisable est créé !
Augmenter l’offre de logements sociaux : permettre à chacun·e de se loger
Selon la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement (DRIHL), le temps d’attente pour un logement en Île-de-France est d’au moins 3 ans, et peut aller jusqu’à 6 ans à Paris. Les expulsions locatives sont fréquentes et nombreuses, la région concentre plusieurs bidonvilles, qui ne sont régulièrement démantelés que pour les voir réapparaître quelques jours après. Plus de 700 000 personnes sont en attente de logement social.
En Île-de-France, une personne sur dix est mal logée.
La construction de logement existe, mais elle n’est pas adaptée aux besoins de la population. Les prix élevés des loyers, qui ne sont pas suffisamment encadrés, empêchent les Francilien·nes d’accéder à un logement digne et confortable. Les familles subissent les effets d’une bulle spéculative : le prix moyen de location dans le parc privé est supérieur de 26% à la moyenne nationale.
La majorité régionale sortante a sa part de responsabilité dans le mal-logement : les aides directes de la Région à la construction de logement social sont passées de 87 à 37 millions d’euros entre 2015 et 2020 et la majorité de droite a subventionné les villes refusant de construire du logement social.
La Région doit être garante des objectifs de livraison de logements sociaux établis par le SDRIF et au moins 100 millions d’euros par an du budget régional doivent être consacrés à l’augmentation de l’offre de logements sociaux et très sociaux.
La Région entretiendra, à travers les organismes qui lui sont liés, un parc spécifiquement lié à la sauvegarde des personnes victimes de violences, dont la gestion sera concertée avec les services d’État et les associations compétentes.
Par ailleurs, des places seront spécifiquement réservées aux jeunes et aux personnes en formation. La Région rénovera et ouvrira des places en internat, foyer de jeunes travailleurs, résidences étudiantes et mettra des logements à disposition pour les personnes en formation professionnelle.
La construction de logements sociaux doit tenir compte de deux impératifs : un meilleur équilibrage territorial et la protection du vivant. La Région est un partenaire privilégié des communes et des communautés d’agglomération dans la conduite de leurs projets d’aménagement.
La Région écologiste conditionnera le versement de subventions régionales au respect des lois et règlements d’urbanisme concernant la création de logement social et la mixité sociale résidentielle (dont la loi SRU).
L’augmentation de l’offre de logements sociaux ne doit pas conduire à l’artificialisation des sols de la Région. À ce titre, le Conseil Régional écologiste :
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apportera une bonification aux projets d’aménagement vertueux diminuant l’empreinte écologique des activités humaines
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s’opposera à tout projet d’artificialisation définitive des sols
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rétablira les subventions liées à la politique de la ville, supprimées par la droite et le centre
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